Jolis et subtiles carillons nocturnes qu'il aperçoit
Enveloppés de nuit, caressés du bout des doigts
Regard de glace, âme de feu
Ennivrés d'étoiles cachées des cieux
Virevoltantes, volages et mutines
Enrubannées d'illusions calines
Ah ! Soupir dans les bras de Nyx, mon amie
Lueur d'une comète dans sa robe fusant
Attendrie, calme mais fuyant...
D'où vient ce coeur de songes
Où avec délectation je plonge ?
Une illusion qui m'a piégé
Cercle lacté emprisonnant les pensées
Enlaçant en silence dans la nuit
Un rêveur qui s'endort sans bruit
Ruade ? Révolte ? Rebellion ?
D'un battement de cil, il les oublie.
Un battement de coeur, et c'est fini.
Niant d'un souffle rêves et illusions de minuit
Bonsoir Nyx, prends moi dans tes bras
Amène moi auprès de ton fils, je suis las
Ire sans fureur d'une âme qui se désabuse
Sans honte, je quitte toutes ces ruses
Espoir, lueur, espoir, pointe, espoir, lame
Recourbée qui pénètre mon être, mon âme
Vision fugace, éphémère sensation
Oublions la je te prie, sans oraison
Laissons la reposer, cette tendre chimère
Eternellement prisonnière de ces vers
31 juillet, 2008 20:58
Comme c'est beau...
Et "larmes de plume"...
Ravie d'être passée par ici, d'y avoir trouvé ces mots, ces songes où on a envie de plonger... Comme toi.
31 juillet, 2008 21:16
Ravi de trouver une compagne de plume en ces lieux Aurélia...
Au plaisir de te lire ici... et chez toi ;]