Ad astra per aspera


Petites notes de rêves, égrainées sur une partition d'espoir
Ephémère musique qui a accompagné tant de soirs
Tu as rempli une âme émerveillée d'une douce mélopée
Illuminant la nuit sans lune de la plus belle des clartés.
Tintinnabule, caracole, volte, galope et émerveille
Et continue de chanter, cette âme à nulle autre pareille.

Pour un regard, l'orchestre onirique a retenti
Laissant le troubadour, de ravissement saisi.
Un espace d'instant, un souffle de moment,
Miracle qui ne dura qu'un éclat de temps
Et restera à jamais un doux flocon de rêve.

Typographie d'un rêve

Delicate esquisse d'un instant, elle s'est ouverte doucement,

Parenthèse accueillante, une douceur dilletante.

On s'y blottit, contre sa courbe, sans interrogation inquiétante

Majuscule, lettrine calligraphiée sur la page d'un instant.


D'exclamations en virgules, la plume sourit, toute aise

Virevoltante esperluette, alittération d'altération toute en dièse

Elle apostrophe, tout à trac, guillemets, circonflexes et points,

Enveloppe dans ses courbes les minuscules sans penser à demain.


Mais si l'encrier est plein, déjà arrive de cette page, la fin

Elan interrompu, accent tronqué, demi-sourire mutin

Car ces bras ouverts en tout début, ont bien besoin

D'un jour se refermer, de timidement relâcher cette main


Pour que la plume puisse écrire dans cet autre demi-sourire

Qu'adossée à cette courbe, ce fut un plaisir, comme une caresse

Sur les points de suspension, tendrement, sans ire,

D'écrite cette jolie parenthèse...