Sens

Le téléphone ne sonne pas.
Rien en vient troubler ce silence.
Pourtant je voudrais entendre ta voix,
Cette voix qui réveille mes sens.

Quand j'entends ta voix
Doucement s'approcher
Je t'imagine devant moi,
Comme si c'était la réalité.

Mon ouïe doucement s'éveille
Et écoute sans interruption
Cette voix qui m'émerveille
Comme le plus doux des sons.

Ton parfum arrive à moi
Mon odorat est charmé
Même si tu n'es pas là,
Je t'imagine tout près.

Ta peau douce et lisse,
Que tant de fois j'ai caressé,
Sous mes doigts glisse
Comme si je te touchais.

Le goût de tes lèvres sur les miennes
Quand tendrement nous nous embrassions
Fait bouillir le sang de mes veines
Comme quand nous nous enlacions.

Mais tu es partie pour toujours
Ne me laissant que des souvenirs de toi.
La vie a repris son cours...
Et le téléphone ne sonne pas.

6 octobre 2002

Avis à mes connaissances : C'est un vieux poème, rien à voir avec une quelconque personne ;)

3 Response to "Sens"

  1. Anonyme Says:
    04 juin, 2005 10:28

    Tu fais bien de le préciser, à mon avis, ;)
    Lauren

  2. Med says:
    04 juin, 2005 10:50

    Voui, c'est marrant comme certains vieux trucs pourraient coller à la réalité :)

    "Pourraient" ;)

  3. Anonyme Says:
    15 août, 2005 00:51

    C'est marrant comme avec le temps je me rends compte que je n'aime pas les alexandrins... C'est bien un alexandrin hein ? J'ai un doute d'un coup.
    Enfin rimes croisées, embrassées... C'est loin tout ça. Mais je dois avoir des reliques d'écriture cachées quelque part. Faudrait que je remette la main dessus ça pourrait être marrant !