Songe éthérée d'une nuit d'été
Filant dans une longue traine
Je t'ai doucement regardé...
Dieux, que parfois la réalité est vaine
D'un instant en un regard
Le temps file, s'allonge, se rendort
Finalement s'arrête, s'égare
Suspend son vol, s'évapore...
Ne restent que les azurs qui scrutent
Ceux qui souriaient à la vie
Les laissant à leur douce chute,
Emeraudes qui passent de ciel à nuit.
Doux rêve qui s'endort doucement
Un sourire aux lèvres, d'avoir vécu
S'évanouissant paisiblement
Dans la nuit, belle et nue
Car Rêve a-t-il vraiment existé
Si au réveil, lorsqu'il disparaît
Il ne laisse un goût suranné
Qui dit : « J'ai existé ! » ?
15 mai, 2011 13:09
J'ai existé.
01 juin, 2011 22:49
De loin un de mes préférés.